De plus en plus difficile de ne pas avoir la flemme d’écrire des articles pour le blog. Mais bon, on a envie de tous vous raconter donc on prend quand même le courage de les taper 🙂

Commençons par le commencement : notre réveillon de Noël chez notre collègue.
Une excellente soirée avec quelques-uns de ses frères et de ses amis. Un super repas, de belles rencontres mais la fatigue s’est faite sentir assez tôt (vers minuit) malheureusement. La soirée s’est quand même super bien passée et on a passé un très bon moment.

Le jour du réveillon, Claire a même eu le droit à un cadeau de Noël de la part de Vincent tout droit ramené de France (grâce à beaucoup de monde que nous remercions). Il s’agit d’un nouveau Réflex (d’occasion, le même que son précédent). Même si ce cadeau est plutôt annoncé comme étant un cadeau d’anniversaire en avance. Claire peut donc reprendre son activité de photographe

Le lendemain de ce réveillon, debout très tôt pour prendre le train pour aller vers la capitale économique : Douala !
Il y a, officiellement, 3 types de trains qui font le trajet Yaoundé – Douala : le direct (0 arrêt), l’Express (16 arrêts) et l’Omnibus (42 arrêts). Seul l’Express partait tôt de Yaoundé (7h du matin) et nous voulions donc prendre celui-ci. Arrivé à la gare, après pas mal d’attente, nous demandons nos billets. La vendeuse nous signale que ce train n’arrive que le lendemain matin à Douala et donc nous devrons faire une nuit dans le train. Moyennement motivé pour cela et afin de passer plus de temps à Douala, nous nous rabattons sur le train direct (moins pittoresque mais bon…) dont nous devons attendre le départ à 10h25.
Finalement après plusieurs heures d’attente nous montons enfin dans le train en 3e classe. Pas si pire que ça, pas très confortable mais on a vu pire. En plus c’était le 25 décembre et le train était par conséquent assez vide, nous avions donc 4 places rien que pour nous, parfait pour continuer notre courte nuit.
Le trajet s’est bien passé, à travers une forêt assez dense, un très beau paysage. Des gares complètement perdue dans un océan vert, on se demande parfois pourquoi ces gares ont été implantées là.

Puis c’est l’arrivée à Douala, alors que nous avions entendu dire que la ville était surpeuplé, nous avons eu droit à une ambiance d’après-Noël très calme avec très peu de monde dans les rues. En revanche les rumeurs sur la chaleur intense et les moustiques sont vraies ! Il fait chaud mais chaud désagréable : humide et lourd ce qui attire ces bêtes avides de sang.

Nous avons logé dans un super hôtel, un coin de verdure au milieu de la ville, le Foyer du Marin (géré par l’Eglise Evangélique). Une piscine, un jardin, des chats et chatons, un chouette cadre en comparaison d’une ville agitée et polluée : très reposant. Claire a fait de grands efforts pour ne pas adopter tous les chats.

La ville est beaucoup plus « européenne » que Yaoundé, sûrement en raison de son activité économique plus intense. Nous avons même été dans un Super U : exactement le même que chez nous, ça fait du bien aussi de retrouver nos bons vieux grands magasins !

Malheureusement, en raison d’une banque incompétente, nous avons eu des problèmes de retraits d’argent. Et comme les paiements par carte sont presque impossibles nous avons bien galéré. Heureusement que les parents de Vincent nous ont sauvé la vie en envoyant de l’argent par Western Union (même si trouver une agence Western Union ouverte un samedi de fêtes de Noël est assez difficile). Mais bon du coup on a pu profiter du séjour normalement.

En conclusion, Douala ne nous a pas marqué… A part l’hôtel agréable, la ville reste assez quelconque, pas grand chose à voir et très semblable à nos villes.
Par contre nous avons rencontré un couple très sympa dans le train du retour que nous allons probablement essayer de revoir prochainement : un français qui travaille au Cameroun depuis quelques années dans le domaine de la micro-finance et sa compagne camerounaise (nous ne savons pas son activité).

 

Après Douala nous avons repris le travail pour 3 jours. Ce fut 3 jours tout à fait… improductifs : pas d’internet, pas d’électricité, les soucis se sont suivis. Mais : nous avons finalement changé de bureau pour aller dans un bâtiment au centre-ville : la Procure. Ce déménagement est dans l’espoir d’avoir une meilleure connexion internet (pour le moment cela semble se vérifier). Au moins il est plus simple d’aller se chercher à manger si on a faim, c’est vraiment en plein centre de Yaoundé.

Nous faisons face à de plus en plus de coupure d’eau (à la maison) et d’électricité (au travail), c’est vraiment très très énervant… Le plus énervant c’est de ne jamais savoir quand ça va tomber.

Comme vous le saviez, nous souhaitions aller en bord de mer (Limbé) pour le 31. Malheureusement la plupart des hôtels étaient complets, sauf celui à côté de la raffinerie de pétrole. Du coup nous avons finalement préféré rester sur Yaoundé. Nous en avons profité pour bien se reposer et vivre tranquillement sans se poser de question.
Pour le 31 nous l’avons du coup passé en tête à tête. Nous avons été dans un restaurant chinois histoire de renouer avec de l’alimentation bien connue de nos estomacs.

Le grand évènement de ce week-end du nouvel an est la coupe des cheveux de Vincent… par Claire ! Première fois que Claire coupait des cheveux. Malgré beaucoup de rire pendant l’opération, Claire a finalement pas trop mal fait son travail. Juste un petit trou à l’arrière mais sinon rien à redire !