Kobe, situé non loin d’Osaka, est facilement accessible par la voie ferrée. Connue surtout pour son bœuf, la ville en elle-même n’a pas beaucoup d’attraits. Mais nous avions une journée à occuper alors nous nous y sommes rendus.
Le temps était maussade, avec de gros nuages, mais heureusement stable et sans pluie. Nous commençons notre visite par un point de vue en hauteur. Kobe, comme Tokyo, propose un observatoire dans sa mairie. Ce bâtiment municipal nous permet d’avoir une vue d’ensemble : de la baie, où de nombreux bateaux s’affairent, à la montagne, où prône un bâtiment énigmatique. Ce bâtiment devient donc notre objectif de la journée.
Pour l’atteindre, nous traversons la ville par les shotengai, grandes galeries commerciales couvertes. Les rues fréquentées n’ont rien d’exceptionnel mais au détour d’une ruelle, nous tombons sur un temple et son parc. De type japonais, le parc est rapide à parcourir mais reste magnifique avec une allée de torii comme clou du spectacle.
Avant de rejoindre le téléphérique qui rejoint la montagne, nous passons dans le quartier Kitano. Un quartier dont le principal attrait est incarné par ses résidences de style occidental. Kobe fut l’une des premières villes portuaires qui s’ouvre aux étrangers à la fin du XIXe siècle. Dans ce quartier, on retrouve donc de nombreuses résidences de familles étrangères dont les plus impressionnantes sont visitables.
La maison Thomas dans le quartier de Kitano à Kobe Une statue de trompettiste devant la maison Thomas dans le quartier de Kitano Vincent monte les escaliers du sanctuaire Kitano Tenman à Kobe Des poissons roses à message suspendus aux arbres du sanctuaire Kitano Tenman Vue sur la maison Thomas et la ville de Kobe depuis le quartier Kitano Une statue de Gollum dans une petite niche d’un mur dans le quartier Kitano à Kobe La maison française, un musée du quartier Kitano de Kobe
Arrivés finalement au pied de la montagne, nous prenons le téléphérique pour atteindre le sommet. L’étrange bâtiment que nous avons vu en début de journée est en fait une serre située dans un jardin botanique. Situé à l’arrivée du téléphérique, le jardin de Nunobiki regorge de chemins et activités. Cet espace est en fait le plus grand parc de fleurs et plantes aromatiques du Japon.
Vue de la ville de Kobe depuis le téléphérique du jardin de Nunobiki Vue de la côte urbanisée entre Kobe et Osaka depuis le téléphérique du jardin de Nunobiki Vue des installations portuaires de Kobe depuis le téléphérique du jardin de Nunobiki La grande serre du jardin de Nunobiki et sa vue sur Kobe et la mer
Au sommet, de nombreux stands de nourriture allemande abreuvent de bières et de saucisses les visiteurs. Un hot-dog et une bière engloutis, nous prenons le chemin vers le bas de la montagne avec pour objectif la serre aperçue plus tôt. Le chemin ressemble à une route piétonne, bétonnée et balisée. De nombreux spots avec des tables, des chaises longues et de grands espaces verts en font un lieu prisé par les familles.
La grande serre est sur deux étages. Le 2e étage est composé d’une salle de découverte des diverses épices. Hélas, la situation sanitaire ne permet pas aux divers nez de traîner aux mêmes endroits.
Le 1er étage est composé de serres avec de nombreux types de plantes exotiques. L’air est différent et plus humide, une impression de changement de pays.
Le clou du spectacle, le bain de pieds. Un onsen aromatique pour les marcheurs qui font notre chemin en sens inverse. Un moment agréable malgré l’attente pour y accéder.
Une fois nos pieds lavés, notre dessert dévoré, nous voici repartis sur le chemin vers le pied de la montagne. Nous quittons donc l’enceinte du jardin pour nous engager sur le chemin de randonnée, à travers les bois. Moins fréquenté et plus frais, le sentier nous amène devant le barrage puis les chutes de Nunobiki. Nous faisons une pause pour les observer avant de reprendre notre route.
Bien que notre visite ait été limitée à deux lieux et que le temps était assez mauvais, nous avons été surpris de trouver ce jardin dans la montagne et heureux d’avoir pu marcher un peu dans la nature.