Après une nuit passée vers l’aéroport, nous nous dirigeons vers notre porte d’embarquement : Okinawa nous voilà. La préfecture d’Okinawa est située dans l’archipel Ryūkyū au sud du Japon. Son climat subtropical en fait la destination idéal pour se baigner et profiter de la mer.

Les nouvelles dans le pays ne sont pas très bonnes… L’état d’urgence vient d’être mis en place nationalement. Le gouvernement conseille de limiter au strict minimum les déplacements. 

Quant à nous, nous sommes dans l’avion et nous avions envie de voir plein de choses sur ses belles îles paradisiaques. Nous arrivons à Naha, capitale de la préfecture, sur l’île principale de l’archipel.

La ville est un bon point de chute pour faire les îles alentour mais n’a pas de très gros attraits. Cependant, le château de Shiri vaut amplement le détour. Malheureusement pour nous, cette merveille architecturale aux inspirations chinoises à subit un violent incendie fin octobre 2019 et une infime partie est maintenant ouverte au public.  

Nous avons aussi fait une promenade, malgré un temps incertain, à la recherche d’une plage pour faire du snorkeling. Nous avons fini par visiter le village américain. Un quartier haut en couleur qui n’avait rien à voir avec le reste de la ville. On se serait cru dans un parc à thème. On ressent beaucoup l’influence des États-Unis car l’ensemble de l’archipel était sous administration militaire puis civile américaine de la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu’en 1972. Il reste encore beaucoup de bases militaires américaines (en 2016, 10% de la surface de la préfecture était occupé par ces installations).

À cause du Coronavirus, de nombreuses boutiques ont fermé leurs stores. Beaucoup savent que suite à l’appel du gouverneur d’Okinawa, visant à ce que les touristes restent chez eux, l’été ne sera plus pareil. 

Lors de notre arrivée, nous avons fait l’achat de masques (pour la plongée), tubas et palmes. Notre objectif est de découvrir le monde caché sous la surface de l’eau. Il nous faut donc de belles plages, nous nous rendons donc sur l’île de Zamami. À une trentaine de minutes en ferry de Naha, nous débarquons par grand beau temps et découvrons une mer calme et couleur azur.

Petite surprise, le loueur de vélos laisse en libre-service nos futurs moyens de transport. Un peu d’argent dans la boîte aux lettres et nous voilà partis sur les routes sur nos fidèles destriers. Bien qu’un peu vieux et grinçant, ils nous permettent d’accéder rapidement à la première plage. Un paradis.

Après la baignade, on essaye de faire le tour de l’île mais nous ne sommes pas équipés pour les montées. Après une pause casse-croûte, nous partons direction une autre plage, de l’autre côté du port. Et là encore : un paradis. Nous avons vu pour la première fois une plage de coraux. Pas agréable pour les pieds mais magnifique. Une si belle journée avec un si beau temps, on a fini couvert de coups de soleil…

Avant notre prochain vol pour les îles Yaeyama, nous nous sommes rendu à Tokashiki, encore une fois en ferry.

À la recherche d’un moyen de transport autonome, nous avons voulu louer un vélo ou un scooter. Hélas, pas de libre-service et les loueurs refusaient en raison du coronavirus. Nos petits pieds ont donc été mis à contribution. Sous un soleil de plomb, nous avons marché… Mais nous avons été récompensés de nos efforts. Une plage de sable fin pour nous tout seuls. Et nous avons vu notre première et unique tortue de mer.

Tout content, nous repartons sur les routes pour aller à une autre plage. Là encore, personne. Un couple qui se promène, rien d’autre que la mer et le sable. On en profite pour jouer dans le sable. Encore une fois une belle journée où l’on a pensé à mettre plus de crème solaire. 

Nous reprenons l’avion pour aller vers l’île d’Ishigaki, l’une des îles Yaeyama, très proches de Taïwan. Trajet particulier… Aéroport presque vide, une majorité de vols annulés, un avion vide à faire peur… Nous atterrissons au soleil couchant, prêts pour de nouvelles aventures.