Ayant déjà fait une rapide visite de la ville avec les parents de Vincent, nous n’avions pas vraiment besoin de carte. Arrivés assez tôt sur place, nous avons pu profiter de quelques moments de répit, mais ils furent de courte durée. De nombreux élèves, en visite scolaire, représentent une bonne partie des personnes que l’on croise. Covid oblige, très peu de touristes en dehors des Japonais. En quelques mois, l’affluence a nettement diminué. Pour nous, c’était une chance car nous avons pu profiter des lieux et des daims sans touriste. 

En parlant daims, nous n’étions initialement pas venus pour eux mais nous les avons pris en photo sous tous les angles et toutes les coutures. 

Nous avons aussi vu plein de belles couleurs d’automne, c’était d’ailleurs le principal objectif de notre visite. Nous avons même fusionné nos deux passions : les momiji et les daims.

Nous avons crapahuté toute la matinée sur les chemins des différents temples et sanctuaires. Entre les bâtiments de culte et les chemins bordés de lanternes, nous avons croisé, là encore, des daims et des élèves. 

Nous avons pu faire un tour vers le sanctuaire Kasuga-taisha, qui est un peu excentré par rapport au parc de Nara dans lequel se trouvent le Todai-ji et son bouddha géant. Ce sanctuaire est particulièrement célèbre pour ses lanternes, en bronze à l’intérieur et en pierre à l’extérieur. Nous avons pu déambuler entre ces dernières pour atteindre puis dépasser le sanctuaire. Il est situé à proximité de la forêt primitive de Kasugayama qui est préservée de l’intervention humaine depuis le IXe siècle (enfin presque).

Nous avons longé l’orée de cette forêt en passant devant plusieurs sanctuaires de taille plus modeste.

Après ces déambulations, la faim nous assaille l’estomac. Nous partons donc en direction d’un restaurant. Mais le contrecoup de l’absence de touristes, c’est que de nombreux lieux sont fermés…

Par chance et aussi par dépit, nous nous sommes arrêtés manger un repas japonais, un washoku. Un set contenant sushis, tempura, udon… Un très bon repas malgré l’attente. L’endroit était sympa mais pas tellement traditionnel.

Une fois nos forces retrouvées, nous nous sommes rendus dans un jardin japonais afin d’observer les feuilles d’automne. Nous souhaitions visiter le jardin Isuien en raison de sa renommée. Malheureusement ce dernier était fermé. Nous avons donc été dans le jardin voisin : le Yoshiki-en. Son jardin de mousse, son étang et ses paysages aux couleurs de l’automne ne nous font pas regretter la visite. Vincent, pris d’une passion folle, a fait de nombreux flous artistiques que vous pourrez observer dans les photos de cet article. 

Un bref dernier détour en direction d’un étang pour terminer la journée sans regret avant de retourner prendre le train pour rentrer vers Osaka.

Encore une bonne journée qui nous rapproche de la fin de notre séjour.