Nous voici de retour à notre point d’origine au Japon : Tokyo.

Nous revisitons quelques endroits déjà connus, nous cherchons les cerisiers en fleur. Malheureusement il est encore un peu trop tôt.

Nous devons aussi accepter la fatalité de ce virus, le retour en voiture semble compromis… Nous nous résignons donc à revendre la voiture, avec tristesse. Après avoir passé des heures à aménager un système de rangement / lit, nous allons devoir nous séparer de tout cela.

En attendant de revendre la voiture, nous profitons d’avoir encore le véhicule pour (re)partir en direction du mont Fuji pour se reposer en dehors de la ville et tenter de voir des cerisiers en fleur.

Sur le chemin du mont Fuji, nous décidons de nous arrêter au parc Mémorial Showa. Comme son nom l’indique, il commémore l’ère Showa qui s’est déroulée entre 1926 et 1989. C’est le plus grand parc de Tokyo (165 hectares). Il s’agit d’un des lieux fortement conseillés pour y voir les cerisiers en fleur. Si la partie “centrale” de la ville n’a pas encore de cerisiers en fleur, le parc étant en périphérie nous pouvons déjà y voir de magnifiques cerisiers. Les fleurs roses et blanches des cerisiers se mêlent au vert des feuilles d’autres arbres, nous pouvons enfin profiter de cette beauté si célèbre.

Nous continuons notre route vers le Mont Fuji. Ici, la fraîcheur décale la floraison des cerisiers et nous y sommes donc en avance… Qu’à cela ne tienne, notre logement est à côté de la pagode Chureito, l’une des vues les plus célèbres du Japon. Elle a été construite en 1963 comme un mémorial de paix. Si le bâtiment n’est pas particulièrement exceptionnel, la vue de la pagode avec le mont Fuji en toile de fond rend le lieu tout de même particulier.

Nous reprenons nos bonnes habitudes en allant dans un onsen avec vue sur le mont Fuji et en profitons pour faire un détour au village d’Oshino Hakkai. Célèbre pour la pureté des ses eaux et son aspect très traditionnel (plutôt rare autour du Mont Fuji), encore une fois le Mont Fuji rayonne sur la ville pour parfaire l’illusion.

Au-delà de ses maisons à toit de chaume et de son moulin, ce sont donc les 8 étangs d’Oshino Hakkai qui font sa renommée. L’eau des étangs a d’ailleurs été nommée au classement des « 100 eaux les plus pures de l’archipel » en 1985. Elle est issue de la fonte des neiges filtrées par plusieurs couches de laves poreuses. Il faut bien reconnaître que sa transparence est tout bonnement hypnotisante.