Après de nombreux mois sans nouvelle, nous voici de retour pour une série d’articles sur nos 6 derniers mois au Japon entre juin et décembre 2020. Les articles seront d’abord datés selon leur publication puis lorsque tous seront parus, en fonction de ce que nous allons raconter dans ces derniers. Si tout se passe bien et que notre motivation suit, nous devrions poster environ 2 articles chaque semaine jusqu’à mi-juin. Suivront ensuite des vidéos sur nos aventures.

En juin 2020, nous devions revenir en France car notre visa arrivait à son terme. Mais grâce à un petit évènement planétaire, nous avons pu prolonger notre séjour de 6 mois #thanksCovid

Cela nous a permis de rester quelques semaines supplémentaires sur Tokyo pour vendre notre voiture (un peu galère mais nous y arrivâmes) et revoir un peu de cette ville qui nous avait accueillis un an auparavant.

Une fois les obligations remplies à Tokyo, direction Osaka.

Notre objectif, vivre un peu plus normalement pour la fin de notre séjour. Finie la vie en voiture, nous voici parti pour 6 mois de vie relativement stable (nous n’avons changé que 3 fois d’appartement).

Cela nous a surtout permis de suivre des cours de japonais en août et septembre. Le reste du temps aura été de la visite, un peu de travail freelance, bref une vie plutôt calme et agréable.

Le fait de changer d’appartement 3 fois nous aura permis de découvrir des quartiers bien différents et de découvrir la ville d’Osaka sous de nombreux aspects.

Nous avons aussi pu faire une expérience culinaire étrange à base de poudre chimique pour faire des takoyaki -beignet de poulpe). Ce n’était pas franchement une réussite…

Osaka est probablement la ville japonaise la plus occidentale. Non seulement il y a de nombreux étrangers sur place mais surtout la ville est moins “stricte” que les autres villes japonaises : un peu plus bruyante, un peu plus désordonnée, bref plus proche de ce qu’on connaît dans nos pays 🙂 ça reste une ville japonaise quand même.

Nous avons quand même ressenti un certain sentiment d’insécurité et de malaise dans le quartier de Tobita Shinchi (à quelques pas d’un de notre dernier appartement). Au détour d’une rue couverte, nous nous aventurons dans une rue avec de jolies maisons. Ici, de nombreux panneaux interdisent la prise de photographies, rappelant d’autres rues touristiques dans le pays. Nous pensons donc arriver dans une ruelle touristique… Que nenni… Chaque maison dispose d’une large porte ouverte (style porte de garage) qui donne sur une petite estrade avec une jeune fille légèrement vêtue et une vieille dame assise devant qui surveille. Oui, oui… il s’agit de maisons closes bien visibles malgré le fait que la prostitution est formellement interdite au Japon. Mais dans ce quartier de plusieurs rues, chaque maison, officiellement restaurants engageant des serveuses, n’est rien d’autre qu’une maison close. Une ambiance très très particulière. Et tout cela en pleine journée.

Sur une note plus légère, le dernier appartement dans lequel nous vivions n’avait aucune fenêtre sur l’extérieur. Un peu étrange de vivre dans un lieu sans aucune notion de la lumière extérieure, on perd facilement la notion du temps et il est impossible de savoir le temps qu’il fait sans aller dans la rue.

La ville d’Osaka est vraiment une ville super. La nourriture y est d’ailleurs excellente. Mais on a aussi craqué pour des aliments un peu plus… occidentaux.

Nous avons failli nous inscrire dans des agences de mannequinat / figurants pour pouvoir apparaître dans des films ou des pubs au Japon. Malheureusement nous nous y sommes pris un peu tard et la crise du Covid réduisait bien le nombre de contrats que les agences proposaient. 

En dehors de ça, Vincent a aussi donné quelques “cours” de français en fin de séjour. En s’inscrivant sur plusieurs sites internet, il a pu réaliser plusieurs heures de français avec plusieurs Japonais. Un excellent moyen de rencontrer du monde et de partager ses connaissances en étant légèrement rémunéré. Une super expérience.

Ces 6 mois de sursis au Japon auront été une grande chance pour nous car nous avons pu, enfin, découvrir une vie sédentaire au Japon. Bien que cela ait ruiné notre retour prévu en voiture, nous avons quand même eu une expérience super enrichissante.