Comment décrire Tokyo en quelques mots ?

L’ordre dans la démesure.

La ville est immense et les quartiers sont si différents. Mais malgré le gigantisme de la ville et sa foule, il est facile et presque plaisant de s’y déplacer tant ses infrastructures sont bonnes.

Notre première semaine à été partagée entre les démarches administratives et nos premiers pas dans les différents quartiers principaux de la ville.

Panorama de Tokyo vue du Toshima City Office
Panorama de Tokyo vue du Toshima City Office

D’une manière générale, chaque démarche, qu’elle soit administrative ou non, est facilitée par la patience des Japonais, et cela malgré notre niveau de japonais proche de zéro. Peu parlent anglais, encore moins le parlent bien mais leur gentillesse et leur patience font que nos recherches deviennent bien plus aisées.

Quant aux déplacements, les trains et métros sont extrêmement bien pensés : panneaux toujours écrits en symboles japonais et lettres romaines (beaucoup d’efforts ont été faits en prévision des JO apparemment), pas de retard, une fréquence des trains très importante. Mais surtout, les Japonais sont bien plus respectueux et les comportements rendent les trajets très agréables. Ils attendent à la file indienne pour rentrer dans le train, ils laissent les gens sortir du train avant d’y entrer, ils sont très calmes : un vrai bonheur.

Nous sommes situés à environ 40-50 minutes des points importants de la ville et les trajets en train / métro ne sont vraiment pas décourageants.

La grosse difficulté vient plutôt de l’immensité de certaines gares et de leur fréquentation. Malgré les très bonnes indications, on a vite fait de s’y perdre.

Un autre aspect qui nous a frappés ici, en négatif, est la quantité de déchets. TOUT est emballé ou sur-emballé. Un pot de mayonnaise dans un sac plastique, des pommes protégées individuellement, presque tous les fruits et légumes sont emballés d’ailleurs… Et au moment de passer à la caisse il faut bien penser à refuser les sacs plastiques sinon on en reçoit bien plus qu’il n’en faudrait.

En parlant de passer à la caisse, le coût de la vie à Tokyo est, comme prévu, très élevé.

En matière d’alimentation, difficile de trouver des articles à des prix « raisonnables » (50cts la pomme de terre par exemple). Même le riz coûte 2 fois plus cher qu’en France. On arrive tout de même à trouver des prix intéressants car ils ont des promotions sur les aliments proches de leur date de péremption ou le soir sur les aliments préparés sur place qu’il faut consommer dans la journée.

D’une manière générale, Tokyo est assez représentative d’une société de consommation à outrance : gadgets à petits prix, vending machines, objets commerciaux des plus grandes franchises (mangas et animés mais aussi Marvel ou Disney), le client est plus qu’un roi ici (nous sommes accueillis puis remerciés plusieurs fois dans chaque magasin).

Notre plus grande découverte de la semaine reste les « tours de divertissements », principalement dans le quartier d’Akihabara, dans lesquelles on trouve des jeux d’arcade, des machines à pince, des jeux de musique, etc. Et tout cela sur 6 ou 7 étages généralement. C’est tout simplement génial. Pour le moment nous avons résisté à la tentation mais pour combien de temps ?

Quelques images en vrac…